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Le groupe Lamy arrive doucement au bout de son projet au Lac de l’Eau d’Heure. 150 maisons et 79 chambres d’hôtel attendent déjà les vacanciers. Lors de la construction, l’architecte a opté pour de nouvelles techniques de construction grâce au béton cellulaire. Une véritable innovation.
Le cadre est exceptionnel. Les nouvelles constructions du Golden Lakes Village au bord du lac de l’Eau d’Heure sont à son image. Les vacanciers peuvent déjà louer l’une des 150 maisons. Le site comprend également un hôtel composé de 79 chambres, un restaurant, un espace wellness, des lieux de loisir (acrobranche, bike park, etc.) et un centre de séminaires. Le projet ne s’arrête pas là. 29 maisons sont en cours de construction, 24 ont reçu leur permis d’urbanisme et le permis pour 30 bâtisses supplémentaires doit encore être déposé. Une extension de l’hôtel permettra par ailleurs d’augmenter la capacité de 47 chambres ou studios. Au total, le Golden Lakes Village comprendra 233 maisons et 126 unités dans l’hôtel.
« Nous imaginons les maisons et nous les construisons, commente l’architecte interne du Groupe Lamy Olivier Louis. Ensuite, nous les vendons à des investisseurs qui nous rétrocèdent leurs biens en location. Chaque investisseur conserve donc la nue-propriété de son bien. » Lamy Construction rétribue les investisseurs en proportion des locations. Il reste néanmoins propriétaire de toutes les infrastructures communes et publiques, dont l’offre hôtelière. « Cela assure la pérennité de notre village de vacances et la garantie pour chaque investisseur du fonctionnement et de la rentabilité de son bien. »
Certains logements, dont les huit maisons de standing, jouissent d’une vue sur le lac. D’autres se trouvent quelques dizaines de mètres en retrait. Chaque visiteur souhaite pourtant profiter du cadre idyllique. C’est pourquoi Groupe Lamy a pensé à l’intégration des logements dans la biodiversité du lieu en développant un véritable projet paysager. Des espaces d’eau ont été construits entre chaque grappe allant de 12 à 22 maisons. « Ces plans d’eau sont alimentés grâce à l’eau de pluie qui ruisselle sur les toitures. Un système de pompage nous permet de renvoyer les eaux vers les pièces d’eau supérieures. On a créé un jeu d’eau qui communique via des petits ruisseaux ainsi qu’un biotope pour les poissons. Cela a été possible grâce à notre collaboration avec l’entreprise Leidgens basée à Dison ».
L’idée du Golden Lakes Village est née en 2007. Groupe Lamy avait à l’époque répondu à un appel à projet de la Région wallonne qui désirait développer son offre touristique. Grâce à sa capacité à concevoir et à mettre en œuvre ainsi qu’à ses compétences en termes d’exploitation, l’entreprise liégeoise l’a remporté.
En quinze ans, de nombreuses réflexions ont été menées par le groupe et les techniques de construction ont évolué. « Nous avons construit 1 ou 2 grappes de logements par année. Au début, la structure de ces derniers était en ossature bois. En 2014, certains collaborateurs qui avaient cette expertise ont pris leur retraite et nous avons été confrontés à un dilemme : former le personnel ou trouver une autre technique de construction », explique l’architecte. Grâce notamment à sa collaboration avec la société Hebel, le groupe Lamy a décidé d’utiliser le béton cellulaire en grands éléments. Cette technique était jusque-là réservée aux halls industriels qui nécessitent une structure en métal pour assurer la rigidité du bâtiment. « Nous avons réussi à utiliser ce béton cellulaire sans cette structure métallique, car les bâtiments du Golden Lakes Village sont de plus petite taille. C’était avant-gardiste, une belle innovation technique. » En outre, le béton cellulaire a l’avantage de faciliter la préfabrication en atelier, ce qui limite les coûts.
« Chez Lamy Construction, on aime cette recherche de nouvelles techniques et de nouveaux produits. Les projets comme celui-ci permettent en plus aux touristes de passer de bons moments. On en est donc fiers », se réjouit enfin Olivier Louis.